Eglise Saint-Clair

L’EGLISE SAINT-CLAIR

 

 

SON HISTOIRE

Le 11 septembre 1138, le chevalier Samson de Passavant en se faisant religieux (moine) à l’abbaye de St Aubin, fit la dotation nécessaire pour établir une église, un cimetière et un prieuré à ‘Curtus Campus’, aujourd’hui Courchamps. 

 Le chœur est de style roman avec 4 statues en pierre dont Saint Clair patron de la paroisse, ancien évêque de Nantes.

Le clocher datant du XVIème et XVIIème s’élève à droite et supporte 3 cloches, 2 parallèles et une au sommet. La nef est gothique (XVIème), la façade possède une entrée de style roman, restaurée en 1901, le chœur a 4 vitraux dont 2 en verres coloriés, la nef a 5 vitraux coloriés. 

Le prieuré possède une belle porte basse dont la pierre centrale est chargée d’un écusson.

L’église est qualifiée de paroissiale dès le 13ème siècle, desservie par les prêtres du Coudray-Macouard jusqu’au 18ème siècle.

Courchamps avait un prêtre à la Révolution qui prêta serment et déposa ses lettres de prêtrise.

En 1809, la paroisse fut de nouveau réunie au Coudray.

Au 19ème siècle, Courchamps a des prêtres résidents jusqu’au décès de l’abbé Joseph Douézy en 1956.

La paroisse avait son presbytère dès 1627 où logeait le desservant ; réparé en 1782 (la nef fut refaite en 1780) avec le concours du seigneur de Courchamps ; racheté par la commune en 1813, restauré en 1876. 

Les archives soulignent que les restaurations de 1901 coutèrent 5.688,00 francs. L’état accorda un recours à une souscription. Le département et la commune complétèrent les dépenses.

De 1956 à 1970, la paroisse fut desservie par le curé de Cizay, puis par celui de Doué la Fontaine.

Entre 1900 et 1901, l’Eglise est agrandie d’un porche ne laissant apercevoir qu’en partie la façade ancienne et une allée fut aménagée.

En 1990, le dernier aménagement fut l’horloge électrique qui automatise les cloches.

 En 1629, il existait, jusqu’à la Révolution, la tombe d’une Dame de Serrant. Mais son cercueil en plomb fut déterré en 1793 pour en faire des balles.

 Le drapeau tricolore flotte en permanence dans l’église pendant environ un siècle. 

L’arcade de l’entrée du Cœur date du XIIème siècle. Le clocher du XVI et XVIIème siècle est surmonté d’une flèche en charpente.

 

SES 3 CLOCHES

Il y a trois cloches, mais seulement 2 ont été baptisées Marie et Jacques.

La plus grosse cloche date de 1817, elle pèse 500 kg et provient d’une fonderie de Saumur, elle est baptisée Marie, bénite par le curé du Coudray- Macouard : Frédéric FRETELIERE

Les deux autres cloches furent installées en 1891.

Elles proviennent d’une fonderie du Mans, bénites par l’abbé CHOLEAU, curé de Courchamps.

Les trois cloches étaient actionnées manuellement  jusqu’en 1960 . Il existe encore dans le clocher une horloge mécanique qui a fonctionné et devait être remontée toutes les 24 heures. 

La personne effectuant cette tâche était rémunérée par la commune.

Mais depuis 1992 une horloge électrique annonce l’heure et sonne l’angélus le midi et le soir. 

 

Sur MARIE, l’inscription textuelle est la suivante :

L’AN 1817, J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR MR FRÉDÉRIC FRETELLIERE, CURÉ DU COUDRAY MACOUARD DESSERVANT PAR INTÉRIM LA PAROISSE DE COURCHAMPS. NOMMÉE MARIE PAR MR THIBAULT.

JULIEN MESMET ET MADELLE FRANÇOISE LOUISE THERESE CECILE BECQUET DE SONNAY.

COURCHAMPS JE PÈSE 500

VIVE LE ROI

MABILLEAU BLANDIN PÈRE ET FILS FONDEURS À SAUMUR

 (Il s’agit de Louis XVIII et d’un poids de 500 livres)

 

Sur JACQUES, l’inscription textuelle est la suivante :

JACQUES EST MON NOM DENATORUM NOMINA. 

MR EUGENE DEBOISCHEVALLIER. 

MME MARTHE DEBOISCHEVALLIER NEE BECQUET DE SONNAY

ADJOINT NICOLAS MILLION, CONSEILLER MUNICIPAL. 

MR PIERRE GEAY, CONSEILLER DE FABRIQUE. MAIRE MR PIERRE JAMIN

MR LOUIS CHARPY PRESIDENT DE LA FABRIQUE.

J AI ETE BENITE L AN 1891 PAR MR PIERRE RENE CHOLEAU NE A BLAIRON LE 20 MARS 1856 CURE DE COURCHAMPS DEPUIS LE 24 JUIN 1886. SACRAS. EREXIT.

STUDIOSE. NUMINIS . EDES. HOROLOGIM. STATUT. CAMPANAM. CAMPANAM.ARTE.SUA.

FONDERIE AMADEE BOLEE LE MANS SARTHE

MABILLAU BLANDIN PÈRE ET FILS FONDEURS À SAUMUR

 

Sur la troisième, sans nom, l’inscription textuelle est la suivante :

EN L’AN 1891,

MR PIERRE RENÉ CHOLEAU NE

BLAISON LE 20 MARS 1856 CURÉ DE

COURCHAMPS LE 20 JUIN 1886

DONATEURS

MR LOUIS BOIVIN CONSEILLER DE FABRIQUE

MR ET MME BOIS CHEVALLIER

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